La Grande Route des Alpes
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On reconnaît aux troupes de montagne un rôle important dans le désenclavement des hautes vallées alpines, avec notamment la construction, étalée sur une trentaine d’années, de la “Grande Route des Alpes. Il s’agit pour l’état-major de disposer d’une rocade à grand gabarit permettant de basculer des forces d’une vallée à l’autre en fonction de la menace adverse. |
Du sud au nord, on ouvre, en 1891, la route du col d’Allos, doublée en 1 913 par celle de la Cayolle. En 1 898, c’est le col de Vars qui est rendu carrossable. Pour diminuer sa vulnérabilité, on le flanque à l’ouest du tunnel du Parpaillon, à plus de 2 700 mètres d’altitude
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La route de l’lzoard est livrée au trafic en 1894, tandis que trois années auparavant, le tunnel du Galibier avait permis la liaison entre Romanche et Maurienne. Parallèlement sont entreprises les premières études pour la route de l’iseran. Cette grande route touristique est due pour l’essentiel à la main d’oeuvre et au service du génie de l’armée des Alpes.
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Les barrages Séré de Rivières Pour répondre à la menace germano-italienne ( après la défaite de 1870), le Général Séré de Rivières, inspecteur du Génie, initie le gigantesque système fortifié qui porte son nom. Ce système comprend 158 forts, 254 batteries ainsi qu'une multitude d'ouvrages divers. Pour verrouiller notre frontière du Sud-est, il fait édifier entre 1875 et 1884, une cinquantaine de forts répartis entre les places de Bourg, Albertville, Modane, Grenoble, Briançon et Nice. On barre les hautes vallées par des ouvrages puissamment armés dominés par des forts de protection, et eux-mêmes "commandés" par des forts de surveillance. Modane, avec l'étagement des forts du Replaton, du Sapey et du Sapey-supérieur est particulièrement illustratif de ce concept. Les principales place de vallée (Grenoble, Briançon, Nice) sont protégées par une ceinture de forts détachés.
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